Une bonne course gérée au cardio ce matin sur l'axe vert du Val de Serre où je relie Montcornet à Grandrieux en 55'17" à la 7ème place.
4ème km
Passage à Rozoy 9ème km
Classement :1. Suthès THEOGINUS 49'49"; 2. A. MORTAMET 49'52"; 3. D. LESCARMONTIER 53'08"; 4. T. COMPTDAER 54'29"; 5. DESERT 54'38"; 6. C. LORAIN 54'49"; 7. D. BARBANCON 55'17"; 8. V. FRICOTEAUX 55'56"; 9. J. DELACROIX 56'18"; 10. L. BERNAGIE 57'06"...
Féminines : 1. Laurie LINDEKENS 56'30"; 2. M-Ch COMPTDAER-BONNAIRE 1h00'33"; 3. D. HENDRICK 1h02'56"; 4. S. LETURQUE 1h07'51"; 5. N. DELACROIX 1h08'09"...
Des sensations absentes (retour des allergies aux pollens) ce soir sur la Paslysienne où après de bons souvenirs cyclistes je me suis aligné sur l'épreuve à pied que j'ai bouclée en 30'54'' à la 6ème place.
Néanmoins, un bon moment de passer avec la victoire de mon ami Laurent Duchêne !
Classements : 1. Laurent Duchêne 29'45"; 2. C. TOUSSAINT 29'50"; 3. G. CLOCHEZ 29'57"; 4. F. LEOGNANY 30'20"; 5. J-B. SOULET 30'21"; 6. D. BARBANCON 30'54"; 7. L. ROGNION 31'48"; 8. S. MANABLE 32'44"; 9. L. DESPIERRES 33'27"; 10. S. LAMBERT 34'29"...
Deux principales difficultés nous étaient proposées sur cette 20ème édition de la Montagne Couronnée : l'Allée des Tilleuls et la Sente du Temple, 2 ascensions aux forts pourcentages à gravir sous la chaleur.
Dès le coup de feu, les 5 hommes forts du peloton se sont détachés, suivis par Sébastien Pinon et Yvan Maillarbaux. Quant à moi je me situe dans le 2ème groupe. Je tiens une bonne allure jusqu'au Stade Levindrey et effectue 2 montées correctes qui me permettent de me rapprocher d'Yvan.
Mais je n'ai pas su faire la descente...
Je garderai finalement ma 8ème place en bouclant le parcours en 46'51", satisfait de mes sensations.
Classements : 1. Mickaël CASSAGNES 40'18''; 2. J. NOIZIER 40'36"; 3. A. PURNELLE 42'11"; 4. N. MACARET 43'31"; 5. L. RICHARD 44'01"; 6. S. PINON 45'08"; 7. Y. MAILLARBAUX 46'12"; 8. D. BARBANCON 46'51"; 9. R. ANSERMIN 47'05"; 10. J. FRIEDRICH 47'43"; 11. L. LE PODER 48'56"; 12. G. BASQUIN 49'17"; 13. C. PUDEPIECE 49'40"; 14. A. VILLARENEAU 49'54"; 15. F. FLEURY 50'00"; 16. B. SOBOL 50'09"; 17. N. DEGANO 50'44"; 18. C. DEFREITAS 50'48"; 19. R. DEFER 51'04"; 20. D. ROSSIGNOL 51'12"...
1ère féminine Delphine DUBOIS 51'57"; 2. D. HENDRICK 53'45"; 3. K. TRANNIN 57'19"; 4. E. GIRARD 57'38"; 5. C. BOUCHET 57'46"...
L'épisode marathon terminé, j'ai effectué mon retour à la compétition ce matin sur les 10kms de Guignicourt sous une météo estivale cette année ! De bonnes sensations dans l'ensemble, même si je manque d'un peu de rythme, m'ont permis de boucler les 4 tours en 37'38" à la 8ème place.
Classement : 1. Laurent Richard 34'30"; 2. G. Fleury 36'38"; 3. J. Breton 36'50"; 4. Y. Maillarbaux 36'57"; 5. A. Quenardel 37'26"; 6. M. Guillon 37'27"; 7. A. Ripoll 37'33"; 8. D. Barbançon 37'38"; 9. S. Kotarba 37'57"; 10. C. Frankiewicz 38'01"; 11. L. Bernagie 38'41"; 12. B. Heubi 38'45"; 13. F. Fleury 38'45"; 14. B. Kuzniacki 38'45"; 15. C. Favreau 38'53"; 16. J. Boulangue 38'56"; 17. C. Bosc 38'56"; 18. P. Schaff 39'30"; 19. J. Cusse 39'40"; 20. V. Dautrecque 39'57"... la suite ICI
Arrivé, ou quasiment arrivé, au maximum de mes possibilités sur les distances allant jusqu'au semi marathon compte tenu de mon investissement dans l'entraînement, je me suis décidé en décembre à tenter l'aventure sur le marathon de Paris.
Cette nouvelle épreuve présentait un double intérêt à mes yeux.
Non seulement courir les 42.195kms de la distance mythique, mais également découvrir un nouveau type de préparation (sortie longue, ravitaillement...).
Mon premier cycle de préparation débutait en janvier et se terminait aux 10kms du Ravensberg. Le froid était au rendez-vous de certaines séances mais tout ce qui était prévu a pu être passé.
Le deuxième cycle s'enchaînait juste après avec les premières sorties de 2h pour me mener au semi de Fleurbaix où là encore je restais sur ma faim niveau sensations avec cette météo calamiteuse...
Enfin un ultime cycle venait finaliser cette préparation avec une augmentation de la durée des sorties longues (jusqu'à 2h30) tout en continuant à garder du rythme et du renforcement musculaire. Les bonnes jambes ont commencé à se manifester durant ce dernier volet, ce qui me mettait en pleine confiance pour aborder l'objectif fixé, en concertation avec Julien, à 2h55' (4'08"/km).
Mon marathon...
Sur place depuis la veille avec Sandra pour retirer la dossard, nous prenons la direction du métro à 6h45 pour rejoindre les Champs Elysées où sera donné le coup de pistolet.
Après repérage des différents sas, je me prépare tranquillement et effectue un petit échauffement où j'aurais le grand plaisir de rencontrer Julien !
Vers 8h, j'entre dans mon sas et salue Alex Purnelle de l'autre côté (il fera un excellent 2h29' !).
L'heure du départ approche. Je me retourne et vois toute cette foule avec en toile de fond l'Arc de Triomphe : impressionnant !
Arrive le décompte... puis le coup de feu. Quelques secondes plus tard c'est parti !
Le 1er km est en descente, donc pas de souci ça déroule. J'essaie de profiter un maximum de cet instant et me cale assez vite sur le tempo prévu : 4'08"/km.
Je bois une 1ère gorgée. Tout a l'air de bien se dérouler de ce côté là, tant mieux !
Les sensations sont plutôt bonnes et je me freine volontairement car la route est longue.
Le flot de coureurs est important mais je m'attache à rester concentrer sur mon propre rythme.
Au 10ème km, j'effectue un pointage qui me confirme que je suis parti sur les bonnes bases : 41'09". Je continue à boire par petites gorgées et pour le moment les conditions météo restent optimales dans la fraîcheur du bois de Vincennes.
Nous approchons maintenant du semi. Je vais avoir une idée un peu plus précise du chrono car avec les coupures, les kms du GPS ne sont plus fiables.
1h26'43" : c'est parfait ! Les sensations sont toujours bonnes et je ne pioche pas, de quoi envisager sereinement la suite.
Nous continuons d'évoluer sur la même allure jusqu'au 25ème km (1h42'57") avant d'entrer sous le tunnel nous menant au 26ème km.
L'enchaînement des ponts passe bien et je me dis que je devrais être au 29ème km sous les 2h.
Je passe en 1h59'57".
Il fait un peu plus chaud aux abords du 30ème km où le chrono indique 2h03'57". Toujours parfait par rapport à mes prévisions.
La fatigue musculaire commence toutefois à se faire sentir mais ça roule... jusqu'au moment où après avoir bu une goutte d'isostar, je suis pris de remontées acides...
Je décide de stopper la boisson, car connaissant mon organisme à ce sujet, si je poursuis, les problèmes vont s'amplifier...
Il est certain que ce n'est pas le bon moment (la température s'est élevée de quelques degrés) et encore moins une stratégie recommandable ! Mais je ne veux pas connaître les mésaventures passées...
Je me reconcentre sur ma course afin de bien aborder la montée du 33ème km.
Mon allure faiblit mais je ne m'affole pas au vu du profil du parcours à cet endroit. Ma foulée reste propre et je me sens relâché.
Je retrouve alors un coureur avec qui j'étais en début de course. Il est bien encouragé par des amis en vélo. Je m'accroche et maintiens un petit 4'30"/km.
Sur le replat, la relance espérée n'est pas au rendez-vous... je reste à la même vitesse. Les 2h55' vont être difficile mais j'y crois encore car j'ai tellement pensé à ce final pendant toute ma préparation !
Seulement, la déshydratation s'accentue et après un virage au 39ème, mes difficultés s'amplifient encore. Désormais je ne suis plus acteur de ma course. Je ne sais pas comment je fais pour avancer mais j'avance aux alentours de 12km/h. Les secondes s'égrainent et je suis encore assez lucide pour me dire que si je n'ai pas un regain d'énergie sous la flamme rouge, même les - de 3h ne seront pas jouables.
La tête insiste mais les jambes ne répondent pas. Je profite alors comme je peux de ce final, de ces 200 derniers mètres où j'entends les encouragements de Sandra sans pouvoir la distinguer dans la foule.
Je franchis la ligne en 3h00'56" à ma montre sans déception car j'ai tout donné.
Je suis complètement sec... je peine à rejoindre la table des bouteilles d'eau et déjà l'incompréhension hante mon esprit... c'est le sport !
Cette année, j'ai accompagné Jessica sur la classique axonaise reliant Marle à Liesse. Nous avons rempli l'objectif fixé (1h35') puisque nous terminons en 1h33'57", une belle perf qui marque son retour après son accident d'avril 2016 !
Même si la météo était dantesque (pour reprendre les mots de l'organisation), je dois admettre que mes sensations n'ont pas été au rendez-vous ce matin sur le semi de Fleurbaix.
Parti dans la première vague et bien calé dans un groupe d'une dizaine de coureurs, j'ai très vite senti que mes jambes ne répondaient pas.
Je me suis accroché avec l'espoir qu'elles se délient au fil des kilomètres mais il n'en a rien été. Bien au contraire... car sont venues s'ajouter des difficultés à ventiler...
L'idée d'abandonner à l'issue du premier tour m'a bien traversé l'esprit mais je suis allé au bout tant bien que mal.
Je boucle le parcours tétanisé en 1h23'11" sans trop comprendre la raison de ces mauvaises sensations.